Groupement des Oléiculteurs

de Haute Provence et du Luberon

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La plume de Dédé l'Happyculteur

Le beau voleur d’olives
Tant va la cruche à l’eau
Qu’un beau jour elle se casse.
Depuis des lustres et à nouveau
On y accuse la chasse.
Qui vole un œuf, vole un bœuf
:
Lors et, surtout avant récoltes
Les Oliveraies crient «
aux voleurs
»
!
Un ou plusieurs malandrins pillent récoltes.
A trop tirer sur la
corde, elle pète
Malgré de hautes surveillances
Et de plus sérieuses enquêtes
Veillées noctur
nes à tour de rôle et, patience.
Maître pill
ard, œuvrant
la nuit par ses mains,
Fut enfin détecté et, le lendemain,
Ou pour sûr le surlendemain
!
C
’est certain
!
Sera pris, le malfaisant, dans les pièges humains.
Un quidam, passant un soir de pleine lune,
Alors qu’il adaptait son forfait
Pour ne faire surtout nul bruit, une à une
Pinçait l’Olive promptement pour la détacher.
Puis la déposait prestement dans sa musette
Suspendue fermement à son solide cou
;
L’Olive volée y roulait muette
Rejoindre ses compagnes déjà dérobées
:
C’était le «
Béou
».
Ami lecteur, connais
-
tu le Béou
?
Lui, au hameau,
le bon ami de nous tous,
Toujours prêt à aider, au regard si doux,
Présent partout pour que le bonheur nous pousse.
«
Mais mon Dieu
! Quel malheur
! T’es devenu
fou
!
Ce n’est pas toi le voleur, non pas toi notre Béou
!
Pas toi, le mauvais auteur, à nous
faire ce mauvais
coup.
»
Depuis lors, Béou a promis de ne plus nous voler,
Et comme un enfant, il se mit à pleurer.
Dans le bourg, aucune personne n’en sut rien,
Et alors, tous les vols cessèrent enfin.
Dédé l’Happyculteur


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